Le 1er Janvier 2017, les communes historiques de Castilly, Isigny-sur-Mer, Neuilly-la-Forêt, Les Oubeaux et Vouilly ont fusionné pour donner naissance à la commune nouvelle d’Isigny-sur-Mer.
Afin d’identifier ses prises de parole et de porter une identité que les citoyens puissent s’approprier de façon durable, la commune s’est dotée d’un logo.
Historiquement, la commune d’Isigny-sur-Mer était jusque là reconnaissable par son blason « d’azur au chevron d’argent, accompagné en chef de deux ancres du même et en pointe d’un bœuf d’or ; au chef parti au I de gueules à la mitre d’or et au II palé d’or et de gueules ». Le souhait était de créer un logo reconnaissable au premier coup d’œil, et facilement distinguable des collectivités voisines.
La commune nouvelle a donc fait appel à un graphiste chargé de créer une nouvelle identité visuelle de la commune évoquant le dynamisme et le renouveau de la ville.
Cinq rubans, symbolisant les cinq communes appelées à fusionner, rappellent les ondes concentriques qui s’élargissent autour d’un pavé qu’on vient de jeter à l’eau.
Nourri de couleurs chaudes, tranchées, dont la palette évoque la richesse, la variété et la densité, ce rayonnement ne demande qu’à s’étendre encore. Il s’inscrit en outre dans la forme du blason de la ville, dont il offre ainsi une version réinventée. La typographie sans empattements et la nuance de violet viennent adoucir l’ensemble et lui conférer à la fois sérénité, confiance, ainsi qu’une discrète touche de solennité.
Enfin, le nom « Isigny », calligraphié dans une police de caractères ronde et sans empattements, de couleur bleu foncé, gage de sérénité et de confiance, est souligné par la mention complémentaire « sur mer », qui se joue des jambages du « g » et du « y » pour offrir une symétrie apaisante.
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Selon l’abbé Huet, auteur de l’« Histoire civile, religieuse et commerciale d’Isigny », l’origine du nom Isigny pourrait provenir soit de l’utilisation de la terminaison en gny indiquant que les maisons formant une localité étaient bâties dans le voisinage de l’eau, soit venir de la composition des deux noms : « Isis ignis », déesse vénérée par les Égyptiens et les Romains.
Castilly
Du XVIIIe siècle, entouré d’un parc à la Française classé de quatre hectares et de 1200 mètres de Douves.
Isigny-sur-mer
Du XIIIe siècle.
Isigny-sur-mer
Se trouve dans un château du XVIIIe siècle, style Louis XVI.
Isigny-sur-mer
Commémorant la libération de la ville. Il est situé sur la place du Général de Gaulle. Il est inauguré en 1957. Il fait partie d’une série de monuments semblables, portant le même titre, situé dans les communes où le débarquement de 1944 eut lieu.
Les Oubeaux
Du XIIe siècle de Les Oubeaux. L’édifice d’origine, d’orientation classique est-ouest, est devenu au XIXe le transept d’une nef orientée nord-sud, munie d’un clocher.
Neuilly-la-forêt
Fut construite en 1514 par Guillaume Verdery en bonne foi afin d’avoir son père de la peste. Elle fut abandonnée puis restaurée en 1951 afin d’accueillir des pièces d’art.
Neuilly-la-forêt
D’architecture normande. Il appartenait à Odon, le frère de Guillaume le Conquérant.
Neuilly-la-forêt
Construit en 1944 par l’armée Américaine, le terrain d’aviation dans son temps (plus de 200 hectares) a vu plus de 100 avions parqués sur son sol. Ces avions ont joué un rôle important dans les bombardements de Falaise-Argentan, là où était de nombreux équipements et résistants Allemands.
Neuilly-la-forêt
(ancienne ferme de la résistance) : Jean Picot s’installe dans la ferme en septembre 1939, il refuse l’humiliation de la défaite et répond à l’appel du Général de Gaulle. Il met rapidement sa ferme à la disposition de prisonniers et résistants et mène de nombreuses missions. Après la libération d’Isigny-sur-Mer et des communes alentours, Jean Picot met sa ferme à la disposition de l’armée Américaine pour des missions périlleuses derrière les lignes de l’ennemi. Jean Picot a été récompensé par la croix de guerre et la médaille de la Résistance. Une grande partie de la ferme fut détruite lors de la tempête du 26 décembre 1999.
Neuilly-la-forêt
Restaurée en 1990, a été construite en 1896. Saint Siméon était invoqué à Neuilly contre les fièvres paludéennes fréquentes dans cette région des marais. Au début du XXe siècle, on y faisait une procession le lundi de la pentecôte. Les vertus de son eau seraient multiples puisqu’on lui attribue la guérison des maladies oculaires ou encore des verrues.
Neuilly-la-forêt
Saint Lambert, Gron, La Mare. D’origines médiévales, ils n’ont cessé de fonctionner que dans les années 1880-1890. Celui de Saint Lambert avait deux roues actionnées par les eaux de l’Elle.
Vouilly
A pour origine une chapelle sépulcrale appartenant à un cimetière mérovingien du Vie siècle. L’édifice actuel date du VIIe siècle, remanié au XIIe, XIIIe et XIX siècle. L’église fut fortifiée pendant la guerre de Cent Ans.
Vouilly
Date du XVIIe siècle, il est doté de jardins à la Française.